vendredi 1 novembre 2013

LA MAJESTE D'UN VENDREDI CONSTANTINOIS : vendredi 1 novembre: la ville fantôme.



5h10 : Le muezzine de la mosquée constantinoise adjacente chante avec une verve qui me sort de mon sommeil occidental. C'est vendredi, jour de prière et de repos. C'est également le 1 novembre, commémoration du début de la guerre d'Algerie le 1 novembre 1954.
Les rues sont vides il ne reste plus que quelques drapeaux en l'honneur de cette journée sacrée, et de jeunes constantinois qui improvisent une partie de foot en face du palais du gouverneur Ahmed Bey.
Une occasion pour Thibaut et moi même de partir au gré des rues de cette ville fantôme pleine de mystère et de majesté.

En marchant, nous décidons d'aller voir le monument aux morts de Constantine, l'équivalant de l'arc de triomphe, mais sur les hauteurs.
Nous nous lions d'amitiés avec trois jeunes algériens constantinois qui nous font part de leur vision du monde : les filles, le travail, l'algérie, Dieu . Tout ça en anglais, arabe, bribes de français et beaucoup de gestes et de rires. Un beau moment.


Il est temps de décoller pour Oran et de replonger dans le plaisir des foules!
En route, et au revoir Constantine!





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