mercredi 30 octobre 2013

AU PIED DES MONTS le 30 Octobre: Constantine, un rêve de vertige !


Abdelkrim nous embarque dans son Audi, et fonce derrière les escortes de voitures de police qui
changent à chaque changement de préfecture! Nous arrivons sain et sauf à Constantine, non sans avoir essuyé quelques sueurs froides... Une fois lancé derrière une voiture de police, tout est permis!
Une fois sur place,  Jean Francois le nouveau directeur, nous accueille.
Un accueil très agréable! L'institut Français de Constantine est magnifique, tout en bois sculpté!
Le temps de poser le décors et les bagages, Redha nous embarque pour visiter la ville et manger les brochettes de veaux, une spécialité! Délicieuses ! Un peu de politique: sur l'Algérie il est dit : le sud finance, l'est pense, le centre dépense et l'ouest chante et danse!
      Nous passons par la médina, et nous arrivons au palais de Ahmed Bey, l'ancien gouverneur de la ville qui avait 4 femmes légitimes et 100 illégitimes. Il est dit que  si un mari jaloux contestait le départ de sa femme imposé par le gouverneur, il le jetait du haut d'une falaise dans un sac de semoule avec deux chats sauvages dans le sac! Cruel et étrange!
Le palais du gouverneur

Nous passons par une corniche, qui s'appelle le boulevard de l'abîme, un refuge pour les amoureux qui désirent être à l'abri des regards en toute sécurité...

Nous échangeons quelques mots sur la période de guerre civile qui n'est ma fois pas si éloignée.
En rentrant à l'institut, nous installons le décors, je retravaille pour le lendemain et rentre à l'hotel le coeur encore plein de toutes ces belles rencontres qu'il m'a été donné de faire dans la journée et encore émerveillé par la magnificence de cette ville!




PREMIER BAIN DE MER ET DE TERRE : le 29 octobre, Annaba, des bruits et des embruns!


Les conditions techniques excellentes et la bonne humeur de l'équipe de l'institut ne me préparait pas à
la version algérienne du rôle de spectateur. Oui, un flot ininterrompu
de spectateurs entre tout au long de la représentation pour venir voir le spectacle !
Certains sont même arrivés 10 minutes avant la fin!
Je suis une bulle / ou je suis un moulin ?!
Le plaisir de l'interactivité est  largement partagé et le passage en arabe ainsi que les claquettes sont suivies d'applaudissements chaleureux!
Tout le monde se prête à la participation, et
nous prenons photos sur photos avec les classes et les enfants qui le souhaitent.
Je profite de quelques instants après le spectacle pour aller à la plage de saint Clou et faire une baignade, un bonheur!
Je m'acclimate à cette nouvelle terre et cette nouvelle mer qui n'en finit pas de me surprendre!
Une dame de l'administration me confie par la suite que ses enfants ont passé la soirée à refaire le spectacle! Je roule ma bulle avec Annaba et des sourires  du sud en plus!
Je suis prêt pour la suite du voyage!

lundi 28 octobre 2013

JE SUIS UNE BULLE DEBARQUE EN ALGERIE ! Le 28 Octobre 2013 une bulle au bled : Annaba


Levé 4h du matin, papiers signés, visa / passeport / papiers montrés et remontrés.
Nous fuyons une averse pluvieuse et pleureuse parisienne pour sourire au soleil d'Algerie.
Abdelkrim nous embarque , escorté par une voiture de police pour prendre les raccourcis qui évitent l'autoroute bouchée par le passage du ministre, nous arrivons sourire aux lèvres à l'institut français!
Abdelkrim nous souligne au passage l'immensité du Pays: pour aller d'Annaba à Oran, il y en a pour 1000
km! Sans compter que c'est en Algerie que démarre le désert du Sahara...


Epaulé par Hassan à la technique et conseillés par Negeb, nous sommes divinement entourés et désireux de faire partager la fraicheur scandinave de notre bulle au souffle brulant de la terre Algerienne.
Tout est en place : son lumière décors et jeu pour le lendemain, nous avons tout juste le temps de faire un saut à notre hotel et admirer la vue.

Ah! Une bulle peut faire voyager loin...